poesies_sur_la_mort
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09_s_offrir_la_mort

Je sais, les grosses larmes, n’ont guère suffis,
A rester sur cette bonne et vieille Terre.
La douleur, la souffrance ou encore l’égoïsme,
Ont eu raison de ton dernier geste plus qu’amer.
 
S’offrir la mort en guise d’unique dernier voyage,
Est un geste d’adieu par un profond désarroi.
L’amour, ne faisait nullement parti de tes bagages,
Et l’adieu déchirant est un courage de force d’effroi.
 
Mais, tu n’es point seul à être le responsable,
De ton geste fatal de ta dernière et dure échéance.
Je sais, le geste tu l’as commis, il est irrécupérable,
Mais qui t’a poussé vers la tombe de l’ultime chance ?
 
Ne crois-tu pas que la société est à montrer du doigt ?
Ne crois-tu pas que ce monde, a un reflet pâle,
Qu’il a assombrit ton unique vie qui n’était plus à toi ?
Crois-tu être le seul à vouloir couper le cordon ombilical ?
 
Ne cherche pas dans la mort des regrets éternels,
Tu risques de t’encombrer de l’inutile et du néfaste.
Cherche à dépasser le mirifique ou le sensationnel,
Car c’est pour ton égo brillant qui aime ce qui est faste.
 
Toi qui a fraudé avec la mort pour un enjeu dangereux,
Respire ta profonde tristesse et voit comme elle est inutile.
Change ton intériorité pour un sourire non futile,
Et tu verras vivre et respirer l’unique merveilleux.
 
La vie que tu vois et que tu ressens par tes sens,
Ne peut pas avoir de goût, si toi tu es amer,
Par ta tristesse, ta révolte et ton unique exigence.
Panse tes plaies et s’ouvrira en toi un nouvel être.
 
La vie, quoi que tu en penses a un sens, une logique,
Que tu n’as pas encore deviné par tes yeux embrouillés.
Ne cherche pas par tes blessures un sens mystique,
Car vois-tu, tu risques alors de t’éloigner, de t’égarer.
 
Elève-toi, si tu le peux, vers la conscience de ton âme,
Et cherche dans ton cœur, le sourire de ton enfance.
Pour faire la paix intérieure, il faut déposer ses armes,
La dualité, la haine sont entraves comme la vengeance.
 
Crois-tu que le bonheur se trouve dans une fuite,
Comme l’alcool, la drogue ou même le suicide ?
Par un combat vis-à-vis de soi-même, il se mérite,
Et de l’autre côté, tu risques de rencontrer le vide.
Et le vide, c’est l’absence, par conséquent c’est le néant,
Ne crois-tu pas que tu as mieux à faire sur cette Terre ?
Apprendre à t’aimer et retrouver en toi ton côté enfant,
Et briser tes chaînes qui sont comme des frontières.
 
S’offrir la mort vois-tu, est un acte courageux mais lâche,
Car tu n’affrontes pas les épreuves qui sont devant toi.
Affronte quoi qu’il advienne les obstacles, c’est ta tâche,
Et tu règleras les conflits que tu ne voulais pas voir.
 
Ne crois surtout pas que la mort facile soit une délivrance,
Elle te conduira vers la destination où les âmes sont en peine.
Ne cherche pas à connaître cette ultime échéance,
Car elle viendra te prendre au dernier souffle et sans haine.

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