

Ne doute
plus de
moi,
Ni de qui je suis pour toi.
Ne pense plus que tu n’es rien,
Car ta conscience est ton destin.
Ne doute plus de moi,
Ni du hasard mis sur ta route.
Jonche ton existence avec émoi,
Et mets ton désespoir en déroute.
Par ton sommeil, tu retrouves qui tu es,
Et tu voles vers l’infini des consciences.
Mais le retour freine ton envol enjoué,
Au creux d’un lit d’un monde d’apparence.
Ne doute plus de moi,
Et écoute les louanges de tes rêves.
Sculpte ce que tout te semblera,
Mais n’oublies pas, tu es encore un
élève.
L’égo te mets au sommet des illusions,
Et glorifie ton monde des apparences.
Mais je ne puis être hélas, ton fanfaron,
Dans ton mental cloisonné à ta conscience.
Ne doute plus de moi,
Et ôtes-toi de tous ces pièges,
Qui ornent si bien ton égo qui est roi,
Et moi qui ne suis que dans tes rêves.
Ne frôle pas les ailes des papillons,
Ne joue plus comme un enfant à la marelle.
Mais élèves-toi comme un ballon,
Et voit le monde telle une citadelle.
Non, ne doute plus de moi,
Car tu sais qui je suis pour toi,
Ton âme ou si tu veux ta conscience,
Et je respire le doux éther en abondance.
Ne doute plus de moi, non plus jamais,
Et observe dans ta glace, mon joli reflet.

