

On est si
peu de
chose,
Dans cette
espace clos,
D’une
Terre qui se métamorphose,
Mais
d’un corps figé, qui est au repos.
Les
paupières se sont faites closes,
Pour toujours,
pour jamais.
Mais
où fleurissent toutes les roses,
Dont les
âmes en connaissent leurs secret.
On est si peu
de chose,
Qu’en
l’éternel, les cieux nous sourient.
Nous tentons
d’entrevoir la vie en rose,
Mais notre
cœur hélas, reste meurtris.
De la cruelle
douleur à la souffrance,
Nos larmes ne
désarment point.
Il faut un
terme pour qu’une espérance,
Nous ouvre les
yeux vers l’abondance.
On est si peu
de chose,
Le temps
d’un refrain, d’un sourire.
La caresse du
vent vole puis se pose,
Tel un oiseau
blessé qui soupire.
Mais la tenace
douleur amère nous égare,
Et nous fais
perdre notre seule raison.
Mais les ailes
du temps au creux d’un soir,
Une
étoile brille comme un doux frisson.
On est si peu
de chose,
Ici bas, au
beau milieu des apparences.
Que tout ce
paraître futile n’est que morose,
Qu’aux
chants des étoiles sa lumière nous pense.
Le berger des
cieux sillonne la lumière,
Le travailleur
isolé sculpte les saisons.
Mais
l’espoir fait lentement germer la Terre,
Des
âmes oubliées au plie du sillon.
On est si bien
peu de chose…
Mais
l’âme du monde enfin s’éclose.

