poesies_sur_la_mort
poesies_presentation

05_on_est_si_peu_de_chose
 
On est si peu de chose,
Dans cette espace clos,
D’une Terre qui se métamorphose,
Mais d’un corps figé, qui est au repos.
 
Les paupières se sont faites closes,
Pour toujours, pour jamais.
Mais où fleurissent toutes les roses,
Dont les âmes en connaissent leurs secret.
 
On est si peu de chose,
Qu’en l’éternel, les cieux nous sourient.
Nous tentons d’entrevoir la vie en rose,
Mais notre cœur hélas, reste meurtris.
 
De la cruelle douleur à la souffrance,
Nos larmes ne désarment point.
Il faut un terme pour qu’une espérance,
Nous ouvre les yeux vers l’abondance.
 
On est si peu de chose,
Le temps d’un refrain, d’un sourire.
La caresse du vent vole puis se pose,
Tel un oiseau blessé qui soupire.
 
Mais la tenace douleur amère nous égare,
Et nous fais perdre notre seule raison.
Mais les ailes du temps au creux d’un soir,
Une étoile brille comme un doux frisson.
 
On est si peu de chose,
Ici bas, au beau milieu des apparences.
Que tout ce paraître futile n’est que morose,
Qu’aux chants des étoiles sa lumière nous pense.
 
Le berger des cieux sillonne la lumière,
Le travailleur isolé sculpte les saisons.
Mais l’espoir fait lentement germer la Terre,
Des âmes oubliées au plie du sillon.
 
On est si bien peu de chose…
Mais l’âme du monde enfin s’éclose.

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