poesies_sur_la_mort
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04_les_cendres_du_passe

 
La vie m’apprivoise, me berce mais aussi me torture,
La vie me jette, me blesse et me tue,
Elle me suscite de sérieuses et profondes blessures,
Isolé et meurtri, je ne fais rien de plus.
 
La vie m’envoie dans l’ombre de la brume,
La vie m’allume, me brûle et me consume,
Je deviens rouge d’amour incandescent,
Et mon égo tombe en cendre rapidement.
 
Je suis un vulgaire amas de cendres,
Que le vent et la tempête éparpillent de ci, de là,
Puis, je renais de mes propres cendres,
Ailleurs d’ici, où forcément je ne suis pas.
 
Mais, je ne suis plus celui que je fus,
La grande lumière a déchirée le voile de l’ombre,
Et un nouveau visage lumineux apparut,
Au milieu de nulle part, mais loin du côté sombre.
 
Mais à nouveau, la vie brûlera puis consumera,
Le non utile, le non parfait du brouillon de mon égo,
Et mon âme, plus que jamais rayonnera,
Pour toucher les autres, de ce qu’ils ont de plus beau.
 
Les cendres ne sont que du passé,
Loin derrière, d’un ancien moi qu’il faut oublier,
La vie a brûlée le néfaste du mauvais côté,
Et reste en phase, une belle lumière jaune dorée.

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