
Les cheveux
grisonnants et le visage creux,
La démarche lente et la mémoire lointaines,
Les photos jaunies par des temps heureux,
Le rideau se baisse et l’acteur quitte la scène.
Le soleil se fane tout doucement, et sans bruit,
L’ombre se glisse sur la route de leur vie,
L’amour solide comme le rocher, se brise,
La mort emporte l’un deux, sans lâcher prise.
Le rescapé du naufrage, est un océan de larmes,
La détresse de l’incompréhension
obscurcit le ciel,
La tristesse est comparable à une arme,
Qui tue la vie de ce bel arc-en-ciel.
Puis la raison sillonne la vallée de
l’égo de l’ignorance,
Le soleil du soi rayonne de toute son âme,
La maison refleurie d’une invisible présence,
Et la vie embaume la mort par un jet de flamme.

