poesies_sur_la_mort
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02_pleure_pas_sur_ma_tombe 
cipres
Ne pleurez pas sur ma tombe,
Oh ! Non, je n’y suis pas,
Et ceux qui croient que je suis,
Dans cette boite de bois jolie,
Sont dans l’erreur de leur croyance !
 
Quoi, vous m’avez mis en bière,
Et vous avez pleuré au cimetière,
Et vous croyez que j’ai disparu définitivement ?
 
Mais vous n’avez pas vu mon bel esprit,
Sortir de cette prison de chair et de sang,
Dans laquelle j’étais puis retrouver,
L’état de conscience supérieur d’avant,
Et par l’acquit de la vie que j’ai vécu !
 
Quoi, vous pleurez toujours ?
Sans cesse vos larmes creusent vos joues roses,
Sans que l’espoir entre en vous un jour,
Pour vous dire qu’une vie supérieure,
Vous attendre vraiment un jour !
 
Oh ! Quelle ignorance paralyse votre âme,
Et dont le rationalisme obscurcit votre esprit,
Et la lumière de la connaissance,
Ne jaillira-t-elle point ?
 
Ne pleure pas sur ma tombe,
Mais non, je n’y suis pas,
Je suis tout près de toi,
A chaque instant de ta vie,
Et à chaque instant de tes rencontres.
Et où que tu ailles et quoi que tu fasses,
Je guide tes pas, vers la lumière et vers l’amour.
Je suis donc avec toi, et je t’aime.
 
Oui, elles sont belles et fort jolies toutes ces fleurs,
Que tu me déposes chaque jour sur ma tombe,
Un véritable champ de fleurs, il faut le dire,
Je ne suis pas allergique, mais n’est-ce pas de trop ?
 
Pourtant la nuit, lorsque ton âme se décorpore,
Momentanément tu viens me rejoindre,
Tu me confies ta vie d’ici-bas,
Avec ses problèmes, ses ennuis et ses soucis,
Et nous nous aimons comme autrefois.
Mais lorsque le corps se réveille,
Ton âme le retrouve en même temps,
Que l’oubli de nos belles retrouvailles,
Et le lendemain, tu retournes sur ma tombe.
 
Oui, oui, je sais les épreuves sont difficiles,
Mais sont nécessaires cependant sur le chemin,
De l’accomplissement pour notre évolution.
C’est comme cela, nous n’y pouvons rien,
Mais c’est comme cela que nous évoluons,
C’est comme cela que nous nous aimons,
Individuellement et chaque fois, mieux encore.
 
Non, non lorsque tu as traversé des périodes,
Très difficiles et parfois très dures,
Tu n’étais pas abandonné, tu n’étais point seul.
Et les deux traces d’empreintes de pas,
Que tu as pu voir à même le sol,
Furent tout simplement les miennes,
Lorsque je t’ai porté doucement,
Dans mes bras, comme un enfant.
 
Allez, va ne pleure pas sur ma tombe,
Tu sais bien que mon âme n’y est pas.
Sache cela, je suis dans ton cœur,
Je fais parti de ton âme, n’est-ce pas beau ?
N’est-ce pas merveilleux comme enseignement ?
 
Cesse d’aller à l’église pour brûler un cierge,
Pour le repos de mon âme,
Je suis libre, je suis vivant,
Et je n’ai plus besoin d’aide, rassure-toi.
Alors, ne pleure pas sur ma tombe,
Mon corps fatigué, usé lui seul s’est tu,
Et la mort tant redoutée par tous, m’a libéré.
A présent, sèche tes larmes et cesse de pleurer,
Mais vis ta vie tout naturellement,
Et tout simplement pour toi et pour les autres.
 
Ecoute bien ceci ;
Quand une étoile se meurt dans l’espace intersidéral,
Sa lumière nous parvient pendant longtemps encore,
Alors, dis-toi que je suis comme cette étoile.
Mais quand sa lumière n’émettra plus,
Mon âme vivra encore,
Et dans des milliards d’années,
Je te raconterai sa vie, je te raconterai mes vies,
Et si j’ai le temps encore, et crois-moi je l’aurai,
Je te raconterai la vie de l’Univers…
 
Quoi… tu pleures encore ?

papillons

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