Poésie inspirée par le film Laurence d'Arabie le 30 décembre 2014 et le 02 Janvier 2015.
Un
soleil de plomb sur un désert de feu brûlant,
Des
restes de falaises que l'eau a sculpté avant l'aube des temps.
Des
dunes, des barcanes où l'Harmattan laisse son empreinte,
Dans
ce sable, son encre pour lui crier sa véritable plainte.
J'épancherai
ma soif dans le désert et j'appellerai la source,
J'écouterai
le vent me conseiller et j'entendrai sa parole.
Je
marcherai sur le sable des jours et des nuits, ma folle course,
Jusqu'à
l'épuisement. A genoux, ma tête couronnée
d'épines en guise
d'auréole.
Et
ce soleil brûlant, écrasant d'une chaleur insoutenable,
Epanchant
sa soif sur mes lèvres gercées par ses morsures.
M'accrochant
aux mirages où mes pas chevauchent ces heures impalpables,
Où
la lune m'espère pour une nuit douce, fraiche, calme et plus
sûre.
Je
maquillerai mon visage de la couleur du sable,
Je
deviendrai le mirage pour me fondre dans le décor.
Et
dans le ravin du virage où s'efface l'ombre impitoyable,
Nul
besoin d'avoir peur ou même d'attendre la mort.