On
a tous besoin des uns et des autres.
L'on ne peut exister, ni
vivre sans l'autre.
S'il y a souffrance, miséricorde, tristesse,
séparation ; c'est que
l'autre a oublié, le sourire de
l'existence où se cache la joie,
le respect, la tolérance, en un
mot ;
la valeur humaine.
La
nature humaine est ainsi faite, sans perfection aucune,
elle
s'apprend par la dualité par la force de l'autre, par son amour
mais
aussi par compassion. La dualité nous enseigne le combat
des
contraires, la guerre, les conflits, l'abnégation, la mort.
L'amour
nous enseigne quant à lui, la dignité, la fierté,
le courage,
la
liberté, la passion, mais aussi, l'humilité, la
simplicité,
la
tendresse, l'espérance, la vie, la joie et le bonheur.
Sans
l'autre, on est rien qu'un bouquet de fleurs séchés,
sans
couleurs et sans odeurs.
Par l'autre, les montagnes refleurissent,
l'espoir reverdit et les
fleurs nous accompagnent comme des
compagnons de soldats,
sans armes et sans canons.
Et quoi
qu'il puisse se passer ici et là sur cette Terre, par tous
ces
conflits à répétitions, par ces crimes, par ce
sang sur le
bitume,
par ces viols, par ces souffrances, par ces drames, par
ces vies
trop tôt volatilisées vers l'autre rive.
Hé bien,
il en est ainsi de l'évolution.
La
nature humaine est encore fragile, dispersée.
Son socle trop dur
est enraciné comme d'immenses forêts.
Et les âmes si légères
soient-elles, comme des guides,
n'ont pas d'emprises sur la
grossièreté de l'erreur humaine.
Et où la lourdeur de la
vibration de la Terre échoit dans l'écueil
de l'oublie de ceux
qui sont venus monter sur un manège de bois.
Et
celui-ci, tourne,
tourne sans cesse,
sans que des têtes puissent tomber.
Oui, sans l'autre, on ne peut exister.