mes_nouvelles_poesies
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30_douce_presence_invisible

écrit 
les 23 et 25 Juillet 2014.

J'aime la nature et j'avoue que je m'y sens très bien,
La campagne me plait, mais la montagne, elle me ravi.
J'ai trouvé une jolie maison qui n'est pas très loin,
Avec un grand jardin, recouvert de lierre, un véritable paradis.

Après avoir signé l'acte de vente chez le notaire,
Les clés sont dans ma poche et je vais emménager.
Oui mais voilà, la maison est meublée par l'ancien propriétaire,
Elle était vide, et lui déjà depuis très longtemps décédé !

La maison est très belle et volumineuse,
Elle est faite de bois mais aussi de pierre,
Elle est comme une jolie pierre précieuse,
Pour l’occupant spécial, un invisible locataire.

Moi ?

Elle possède une jolie et grande cheminée,
Pour les hivers au chaud, c'est vraiment l'idéal.
Elle a un immense jardin pour les beaux jours d'été,
Le pied quoi, et c'est pour moi déjà un immense régal.

La chambre est spacieuse et fort belle,
La lumière tamisée est si belle et si douce,
Mais le bois de l’armoire craquelle,
Et le savon du lavabo des toilettes mousse.

Ho ! là là …

Le salon est intime, beau, chaud et lumineux,
Les meubles rustiques sont élégants et ruisselants,
Mais le bois craque quand c’est silencieux,
Mais qui a-t-il dans cette maison de si troublant ?

Le piano du grand salon, joue parfois seul la nuit,
Les notes sont belles, merveilleuses et magiques,
Mais qui joue si tard pour son propre plaisir ?
Un simple d'esprit, qui se voudrait, allez, romantique ?

J'ouvre les persiennes, le ciel est étoilé, mon Dieu que c'est beau,
Ha ! Un gros chat noir apparait dont je ne sais où,
Je ne pense pas que cela soit lui qui joue si tard du piano,
Il me parait sauvage et craintif mais je saurai qui du farceur joue.

Ai-je la pétoche moi qui suis de nature, cartésien et rationnel ?
Mes yeux regardent tantôt à gauche, puis à droite en haut et en bas !
Je suis toujours fixe, mais mes jambes se feraient bien la belle,
Mais je veux savoir à tout prix ce qui se passe ici-bas !

Je verrai ça demain !

Le sommeil me gagne, je baille, je vais donc me coucher,
Le lit est grand, moelleux et allongé je baille à nouveau.
A peine endormi, je sens dans mon cou comme un souffle glacé,
Affolé je me réveille brutalement et me lève en sursaut !

Qui, qui, qui, qui, qui a fait ça, dans mon, dans mon, dans mon cou ?
Ne recoco, ne recoco, ne recommencez pas, si non non, je vais me fâcher !
L'émotionnel passé, je préfère des tendres bisous chauds dans mon cou
Que de finir frigorifié et frileux par des bisous de fantôme congelés !

Les tableaux antiques qui ornent ces murs,
Sont des visages d’une ancienne époque,
Un soldat mort (paix à son âme) au champ de bataille d’âge mûr,
Mais l’esprit farceur et joueur lui s’en moque.

Fréquemment, la nuit, on entend comme quelqu’un qui respire,
Le bois certes craque, doucement comme s’il travaillait,
Le chat hérisse ses poils et se sauve sans rien dire,
L’esprit farceur et moqueur s’est aussi se faire respecter.

Le grenier est un nid de poussière et de craquements,
Divers bibelots oubliés, y sont entreposés.
Les termites, les souris, les papillons et les araignées,
Sont aussi de petits merveilleux occupants.

Ce ne sont quand même pas eux qui jouent si tard du piano ?
J'ai des doutes. Et si un rodeur trainait dans les parages ?
Cela expliquerait tant de chose qui se passe derrière mon dos !
Ou de prendre la fuite comme un voleur sans mes bagages ?

Le chat de la grande maison y vient assez régulièrement,
Il débusque les papillons, les araignées et les souris,
Ce n’est pas rare de le voir partir si brusquement,
Car la douce présence, s’est encore manifestée à lui.

Malgré tout, j’aime c’est vrai cette maison en pleine nature verte,
Et ma foi, la douce présence invisible, me protège,
Le piano joue, quand mon moral est à sa perte,
Et le bois chante, quand il pleut et quand il neige.

 
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