écrit les 25, 26 août 2014.

Il est vrai qu'il y a comme cela,
Dans le temps et dans l'espace,
Des âmes remarquables qui passent,
Mais nous ne les voyions pas !

Elles ne deviennent que de simples individus,
Qui se confondent si bien dans le quotidien,
Elles en oublient souvent tout leur contenu,
Et lorsqu'elles s'en vont, reste un tracé de chemin.

Je pense à cet immense poète Victor Hugo,
Qui par ses écrits nous laisse un tracé d'âme,
Ses poésies, ses romans nous élèvent vers le beau,
Et en partant, il nous laisse une nouvelle trame.

Tous les poètes par leurs très belles poésies,
Nous laissent une certaine forme de trajectoire,
Par leur langage, qui est plus qu'une frénésie,
Des mots palpitants qui enrichissent notre mémoire.

Que ce soit Rimbaud, Verlaine ou bien Baudelaire,
Ils nous enchantent, ils nous apaisent, ils nous surprennent,
Nos vies sont projetées comme un élan vers cet azur clair,
Contre notre angoisse, contre l'oublie et nos peines !

Il est parfois des âmes engagées dans la vie politique,
Pour rationnaliser au mieux une moderne ligne directrice,
Il est un homme, il est socialiste aux idées philosophiques,
Qui participera à la séparation de l'Etat et de l'église.

C'est aussi un homme de paix, franc, un homme pacifiste,
Un orateur, un député, un Républicain, un homme complet,
Opposé à la première guerre, il a des positions réformistes,
Pour cela, il sera le dernier jour du mois de juillet, assassiné !

C'était un grand homme, mais c'était aussi une belle âme,
Au service de l'humanité mais aussi celle de sa détresse.
Il était né à Castres dans le sud du département du Tarn,
Il était né en France, fin 19ième et s'appelait Jean Jaurès.

Lui, est avocat, il est indou, il est un guide spirituel,
Il est un adepte plus que farouche de la non violence,
Il conduisit une marche contre la sur-taxation du sel,
Et conduisit un jour l'Inde, son pays à l'indépendance.

On l'appelait Gandhi, Gandhiji ou bien encore Bapu,
Il était aimé, adoré et il luttait contre les discriminations,
Il était courageux, affrontait seul ses ennemis plus que tout,
Et pour toutes ses oppositions, il fera six années de prisons.

 Puis un jour, à la fin de sa vie tout comme Jean Jaurès,
Il sera assassiné à Delhi par un indou nationaliste,
Il était la lumière, la vie, une belle âme de gentillesse,
Et a su concrétiser la non violence, cet homme magnifique.

Mais il y a d'autres talents, d'autres artistes,
Des sculpteurs, des peintres et des génies,
Où la belle Florence a son immense David,
Quel bel homme mais une belle âme aussi.

Tu naquis en cette Italie dans ce moyen âge,
Dans cette belle République Florentine,
Prédestiné pour l'art qui sera ton adage,
Tu seras le génie de la chapelle Sixtine !

Tes douces mains façonneront dans le marbre,
Des statues aux diverses formes plus qu'admirables,
Et naitront sous tes doigts de par ton grand talent,
Moïse, la Pietà ou le beau David, l'insaisissable.

Sous tes doigts déverseront les couleurs de l'existence,
Où tu orneras le plafond de cette grande chapelle,
Tu seras reconnu dans cette haute renaissance,
Et ton génie fleurira au-delà de toutes les citadelles.

Toi le sculpteur, le poète, l'architecte et le peintre,
Celui qui manie tous les arts et dans tous les sens,
Toi qui transformes le marbre en forme humaine,
Notre génie de tous les temps, toi l'habitant de Florence.

Michel Ange était ton nom, l'ami lointain de mon âme,
Que je ne connais que par des visages bien lointains,
Tu vis dans le repos de ma mémoire, oh ! mon drame,
Alors chasses mon ombre, que je te respire enfin !

Je conclurai cette poésie par un court extrait de l'un de ses écrits :

 "Toute ma vie j'ai cherché les réponses à des questions,
Qui peut-être n'ont pas de réponses, et je fouillais dans le marbre,
Comme si la vérité se fût trouvée au cœur des pierres,
Et j'étalais des couleurs pour peindre des murailles,
Comme s'il s'agissait de plaquer des accords sur un trop grand silence.
Car tout se tait, même notre âme, ou bien c'est nous qui n'entendons pas !"