Par qui cela a-t-il commencé ?
Qui en est vraiment la victime ?
Qui a attiré à lui son propre bourreau ?
Qui aime son prochain ne lui tire pas
derrière son dos !
Qui pleure les morts et les blessés ?
Qui entend la souffrance d'un mal
agonisant ?
Qui rit de ceux que l'on a pas encore enterrés
?
Et qui aime dans ce florilège qui conduit
au néant ?
Qui défend les opprimés ?
Le bourreau ou le défenseur bien armé ?
Par qui les victimes sont elles utilisées
?
Par le défenseur et par son ennemi ?
Ainsi s'enchainent les vieux démons,
De vengeance, de haine, de souffrance…
Et les larmes ne sont qu'une réponse,
Face au désarroi et à tant de
négligence.
Et l'amour dans tout cela, où est-il ?
En voyage vers je ne sais quelle
destination ?
Ou bien en rupture sans paix et sans
illusion ?
Mais alors où sont-ils les rires de
chaque villes ?
Le grand patron des âmes et des anges,
Sourit d'un conflit car tous sont frères.
Mais ces hommes haineux et sans prières,
Sont sans avenir dans la lumière qui les
dérange.
Où conduit la haine ?
Y a-t-il un voyage pour cela ?
Peut-être même une sorte de pèlerinage ?
Y a-t-il pour cela un lieu de souffrance
?
Peut-être même faut-il créer un nouveau
mur ?
Et que l'on se prosterne devant lui à
genoux !
Pour faire la paix, l'amour n'est-il pas plus
sur,
Que d'être aveugle et de faire le sourd ?
La paix ; c'est l'amour, la prière, la
fraternité, la solidarité.
Et la paix enchaine les cœurs, la raison,
l'envie de vivre et d'exister !