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19_la_liberte

La liberté, non, n'est pas celle que l'on met en cage,
La liberté, n'est pas celle que l'on refoule à ses pieds.
La prison est faite pour ceux qui ôtent le droit en esclavage,
La liberté, c'est une colombe qui un jour en nous s'est échappée.

La liberté, c'est le mensonge qu'on a su un jour dompter,
Car, la souffrance, la désillusion, le mensonge jettent l'effroi
Sur le regard de l'autre pétrifié, dont on a pu voir sa pitié.
La liberté, c'est la générosité, l'amitié, la fraternité qu'on a en soi.

Les poètes, les penseurs, les artistes, les philosophes sous leur plume,
Ont écrit si fidèlement, si magnifiquement en subliment la liberté.
Mais pas toujours compris, torturés, chassés, humiliés et exilés,
Blessés dans leur âme, ils ont écrits ailleurs, loin, au-delà des brumes.

La liberté, c'est le droit et l'égalité de l'autre,
Comme celui de vivre, d'exister, d'aimer et de respecter.
La liberté, c'est bien sûr la reconnaissance de l'autre,
Dans tout ce qu'il est mais aussi dans la société.

La liberté, c'est de pouvoir écrire son nom sur tous les papiers,
C'est de pouvoir faire aimer tous les écrits que l'on a en pensée.
La liberté, c'est de pouvoir oser dire je t'aime à qui nous plait,
Sans être jugé, enfermé, par des barreaux d'une morale blessée.

La liberté, c'est de pouvoir justement dire la vérité en se blessant,
C'est de pouvoir aussi cracher à la face de l'autre son propre venin,
Contre celui qui joue si fidèlement et qui ne l'est pas à l'innocent.
La liberté, c'est de pouvoir pardonner librement à son prochain.

Car d'autres, austères et sournois enchainent la liberté,
Par de bas instincts dans les bas-fonds de l'inconscience.
Où la dictature remplie sa laide forfaiture démesurée,
Où les personnes sont comme broyées dans l'ombre du silence.

Des religions meurtrières. Aux bras des enfants des armes à la main,
La culture mise à mort et la muselière sur toutes les consciences.
Le sang des autres rougit au soleil, pour s'être défendu en vain,
Et les femmes voilées qui se taisent sous un épais lourd silence.

Le sable du désert porte des traces de souffrance à jamais écrites,
Le vent l'emporte comme une mémoire qui ne s'effacera qu'avec le temps,
Mais des hommes perdurent de par leurs actes impies comme des rites,
Et des larmes s'accrochent aux milliers d'individus sous des cieux d'Orient.

Mais un jour des cris sourds et lointains se feront entendre,
Car des hommes décidés contre leurs fous, prendront leurs ailes,
Ils seront nombreux à porter la liberté dans les citadelles,
Et ces fous seront enchainés et chassés dans leur propre méandre.

Toutes formes de haines, de racismes, de méchancetés et de viols,
Sont des prisons pour soi-même comme hélas, contre les autres.
Car la liberté, c'est une colombe blanche qui un jour prends son envol,
Vers des cieux cléments où toutes les prisons sont comme des apôtres.

La liberté, c'est de voir le mal se transformer en paix et sagesse,
C'est de voir les guerres, les conflits devenir des pétales de roses.
De recevoir enfin de l'autre d'aucune sorte de flèche qui ne blesse,
Car la liberté connait le chemin de la raison dans l'homme qui ose.

Ose vivre, ose aimer, ose crier, ose demander et tu recevras !
 
C'est aussi ça, la Liberté !

Vous aussi là-bas, que je ne connais pas, devenez des colombes blanches,
Et soyez porteur de cette fière liberté, Universelle !


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