Jeunesse folle, jeunesse
ivre,
Comme une voiture à vive
allure.
Tu consumes tous tes
désirs,
Sous le feu de l'action de
ton carbure.
Tu votes au front d'un
espoir desséché,
Ta flamme a consumé ton
espérance.
Ecoute parfois le cœur de
tes ainés,
Où jeunesse antérieure a
créée sa conscience.
Jeunesse folle, jeunesse
ivre,
N'appelle pas la mort. Sens
la vie dans tes veines.
Ne coupe pas celui de
l'autre son sourire,
Car une famille se creuse
d'une aube veine.
Pourquoi vivre à moins de
vingt ans ?
Pourquoi briser la vie en
plein chemin ?
Qu'elle est cette ardeur
freinée dans l'élan,
Où l'amour n'a pu
s'accrocher au matin ?
Jeunesse folle, jeunesse
ivre,
Tu vis des paradis
artificiels,
Où se côtoie le doute ;
l'ombre du respire,
Change ton masque pour un
bleu pastel.
Jouer à des jeux imbéciles,
N'est certes, guère
encourageant.
Pour une jeunesse encore
fragile,
Surfer sur une toile peut
devenir délirant.
Trop facile de se cacher la
face,
Et d'employer des mots
d'insultes sur la toile,
Pour engendrer le mal sans
laisser de trace,
Et procréer le crime de
façon plus que vil.
Jeunesse folle, jeunesse
ivre,
Ne redoute pas le bonheur
comme une étoile,
Où l'horizon se confond
dans l'avenir,
Offre ta soumission à la
Terre, elle dissoudra ton mal.