Des moines de cœur, des
moines d'âme, des moines de toujours.
Leur chant raisonne dans la
paix de mon cœur,
Le laurier des cathares,
celui des parfaits,
Dont son baume, m'enivre de
sa pure senteur.
Et je parcours ainsi les
siècles passés sans regret.
Et je vois fleurir à
nouveau le lys,
Comme celui dans le temps
de jadis.
Et de pures prières
s'élèvent au ciel,
Par des milliers de moines
sans pareils.
Ils sont trépassés, mais
leur pensée ne nous a jamais quitté,
Vêtu de leur belle toge
blanche, ils parcourent notre monde.
Et leurs yeux d'âme, d'une
très grande lumière bleuté,
Encercle notre sphère par
leurs grandes amours fécondes.
Des églises, des chapelles,
des couvents, des monastères,
Où des hommes agenouillés
prient pour l'humanité.
Leur pensée, bienfaisante,
est comme une nouvelle Terre,
Une nouvelle aube, pour des
hommes qui hélas, l'ont oubliés.
Des prières d'autrefois,
par des moines de bonne volonté,
Sacralisent le cœur des
humains encore vaniteux et troublés.
Elles viennent d'un vieux
temps, d'un lointain moyen-âge,
Où le chœur jamais éteint,
frappe et touche le nouvel âge.
Des cloches teintent
émanant de toutes les églises,
Annonçant l'arrivée de leur
amour par leur prière.
Mais des hommes égarés ont
encore la main mise,
Sur un pouvoir factice
d'une ombre sacrée de poussière.
Car le mal n'a pas de
source, car le mal n'a pas d'attache,
Il croit être unique alors
qu'il sombre très vite dans le doute.
Mais la grande lumière a
bien sûr une autre tâche,
Celle de faire aimer en
changeant les hommes de route.
L'âme des moines est pure
et leur chant remplit d'allégresse
Emplit le monde d'une
savoureuse et belle bonté.
Leur cœur est immense, et
d'une très grande sagesse,
Et leur foi, toute aussi
grande, n'a jamais encore été égalé.
Des moines de cœur, des
moines d'âme, des moines pour toujours.