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13_jalousies_d_amours

Le regard tendre, le regard soumis, le regard gentil,
Voilà le sourire qui se pâme avec de jolis yeux.
Je suis amoureux d'elle, je suis amoureux de lui,
Il est ma citadelle et il est aussi mon amoureux.

Lui, il a la quarantaine et plutôt bien bâtis,
Lui à peine la vingtaine et son charme m'a séduis.
Mais tous deux, c'est fort bien ne se connaissent point,
Plus tard peut-être... plus tard, si je le veux bien.

Je me réjouis de deux présences masculines,
Sans ombre, sans bruit et sans convenance.
Leurs rires, leurs joies enlèvent toute forme de spleen,
Et leurs auras jouent aux amours d'adolescences.

Tantôt l'une, tantôt l'autre ; leur amitié se donne,
Je reçois ces amours ; ces caresses invisibles.
Mais le soir, très tard quand l'heure sonne,
Tout doucement je deviens vulnérable et invincible.

Mes pensées s'envolent vers ces charmantes personnes,
Mon coeur rougit par l'amour bat plus que d'habitude.
La romance de l'un comme de l'autre m'emprisonne,
Et ces amours ont brisées les chaines de ma solitude.

Mais un jour, où le coeur plein d'amertume,
Mes deux amours cavaliers se sont chevauchées.
Piégé par le hasard ou par la pleine lune,
Ils sont devant moi, et moi je suis leur cochet.

Pris au dépourvu, et face à cette improviste situation,
Je fige le temps, si, ce afin de trouver une parade.
Cela ne marche point, et ils attendent une explication,
Je leur formule une politesse... mais je suis en rade.

J'esquisse un sourire dans l'espace et dans le temps,
Que dois-je répondre à mes deux prétendants ?
Que l'un est mon fils et que l'autre est mon amant ?
Je feins de jouer au plus fin... mais ils sont si charmant.

Ils comprennent mon effroi, ma ruse et mon désaroi,
Entre eux s'échangent de vifs combats ombrageux.
Je suis outré, scandalisé et bien meurtris parfois,
Se subir eux-mêmes alors que je suis amoureux d'eux.

Des visages radieux s'effondrent comme des masques,
Leurs âmes se retirent comme des ombres tremblantes.
Moi je suis comme découragé, fatigué, et oui je suis las,
De voir s'effilocher mes deux belles amours naissantes.

Mais le combat de jalousies quelques fois  m'amuse,
Je comprends que tous deux sont épris de moi.
Je prends l'un, je prends l'autre ; ils sont ma buse,
Et je me délecte ma foi de ce tendre combat.

J'interviens donc auprès d'eux et fait taire leur querelle,
Tout en faisant comprendre mes penchants envers eux.
Tous deux surpris me regardent d'un air drôle et frêle,
Peut-être même pour que je choisisse l'un d'entre eux ?

Mais je n'ai point de choix à faire et vous aime tous deux,
Et mon désir est de vous garder dans le secret de mon coeur.
Vous verrez, la maison est grande, le jardin est si merveilleux,
Et moi je n'ai que faire tous deux de vos rancoeurs.

Les tourtereaux troublés et bouches baie de mes intentions,
Se regardèrent choqués puis étonnés comme enfariné.
De vos baisers sur mes lèvres, vos âmes se reposeront,
Et en nos tendres amours se perpétuerons nos amitiés.

Telle est ma proposition et ma foi tout les reste on s'en moque,
N'est-ce pas là un arrangement à l'amiable le plus convenant ?
Pourquoi vos visages n'offrent pas le sourire réciproque,
Puisque je vous trouve si charmants, si troublants et séduisants ?

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