

Tu es une porte, une étoile et tu brilles depuis longtemps,
On t'a écrit, on t'a façonnée, on t'a
donné une image.
En ton nom on t'a aimé, on a tué, on a
versé ton sang,
Des peuples t'ont portés, t'ont embrassés et
t'ont mis en cage.
Toi seule est l'âme du monde mais l'homme s'est
emprisonné,
Il a cru en te portant s'ouvrir à toutes les
libertés,
Mais il a servi à l'asservissement au lieu de la
bonté,
Il a fait naitre l'esclavage, le racisme et il t'a oublié.
Il s'est donné de fausses directives, il s'est
enchainé :
Au paraitre, aux apparences, aux mirages, il y croit encore.
Il s'est détourné de toi par folle ambition
démesurée,
Il aime les prisons pour emmurer les libertés qui lui font
tort.
L'homme se cherche ou croit se chercher,
Il est le chef surpême d'une grande religion,
La tienne peut-être et il croit très fort à son autorité,
Mais en fait ce qui le guête, c'est la désillusion.
Hommes et femmes sont poingts et mains liés,
Et sont soumis hélas à leurs directives.
Ils n'ont point goutés à ta juste
liberté,
Toi pourtant l'amie d'une âme sélective.
Une Islam qui se cache ou qui se voile,
C'est éteindre la lumière de son
étoile.
Mais toi, tu es une étoile !


