

La poésie, voyez-vous, c'est le haut,
Et en bas, croyez-moi, il y a la chose.
Il faut harmoniser ce qui rend beau,
Pour en comprendre vraiment la chose.
Mais quand le bas est au garde à vous,
Il faut très
vite secourir la chose.
Il faut prier et se mettre à genoux,
Et trouver les mots qui sont en prose.
La poésie en pareille situation,
Voyez-vous, on en perd ses mots.
Le corps jouissif réclame toute attention,
Car la chose, bien délicate n'est point au repos.
Les plaisirs de la chair ma foi, laissent à
désirer,
Une fois le corps repu, sombre dans le sommeil.
Mais ceux de la chose offrent de la subtilité,
De la finesse et qui laissent tout en éveil.
Les mots qui jaillissent ; hum... oh oui...
Ne sont hélas pas de l'âme ; elle est en vacance.
La chose a du mordent envers autrui,
Et il est bon de croquer la vie, sans conscience.
Il faut laisser monter la verve romantique,
Afin que puissent jaillir les mots de l'esprit.
Mais la chose attaché au corps physique,
Lâchent ses maux d'un désir assouvi.
