

V'là le printemps pour nous compter fleurette,
Et regardez les dessous des robes frivoles.
Des hommes au jean moulé et aux fesses bien faites,
Se laissent tourbillonner au grès des sens.
Coquin, coquine,
Ce joli printemps nous titille,
D'une frivolité de toute délicatesse,
A montrer son cul ou bien ses fesses.
Comme la nature l'hiver nous a hiberné,
Et telles les fleurs, notre sexe bourgeonne.
Il nous fait émettre des sens d'une jeunesse
effrénée,
Et nous v'là léger comme l'air qui nous environne.
Le doux climat printanier nous déshabille,
Et nous aimons à montrer ce qui se devine.
Par un tel appétit je me laisse doucement
émousser,
Par des mâles charmants, excitants aux jeans bien
moulés.
Dieu que mes appétits puissent-ils être
exhaussés,
Afin de tendrement aimer des mâles en queue de cerises.
Je suis l'amour, je suis la volupté et j'aime la bise,
Non celle du vent, mais à ceux qui sont mes doux
protégés.
Mes mains cherchent la forme par mes doux désirs,
Et m'aident à prodiguer des caresses subtiles mais
virtuelles.
Le but en soi n'est pas de toucher des desseins providentiels,
Mais d'attirer à soi la belle récompense de
l'envie.
Le sensuel corps dessiné s'offre et s'émoussent
mes sens,
Le linge voile les formes parfaites qui se devinent.
Il est vivant, vivace, coriace et se mouvoie en tout sens,
Répondant à tous les touchés d'une
tendresse fine.
Le corps bien roulé et des bras musclés,
Pour des désirs inavoués en secrets.
Des cuisses parfaites en guise d'entremet,
Et un seul membre au garde à vous d'un dessert
sucré.
La semence assurée sera l'onctueux nectar, le
délice,
De celui qui l'aura si généreusement offert.
Mais l'on ne plaindra pas la douce main du calice,
Par qui le printemps à tout laisser faire.
Coquin, coquine,
Je suis l'amant et la menthe.
Coquin, coquine,
C'est le printemps qui se lamente.


