La volonté s'échoue tel le Titanic brisé par la glace,
Diplomé par papier d'un métier où l'humain est si peu de chose.
La volonté s'est fracassée tel un nauffrage qui a pris sa place,
Et la colère remontée comme un grognant volcan qui explose.

Rien ne change ou si peu mais où tout se fige,
Les cris de douleur leur conscience ne les entends pas.
Ils sont bloqués sur un manège de bois qui se rigide,
Et comme des robots mécanisés ils se cachent derrière leur loi.

D'autres parlent de haut et se justifient le cul sur la chaise,
Mais leur orgueil est une suffisance comme une lame de rasoir.
Peu importe, si mes mots ou bien mes phrases déplaisent,
Mais ma conscience est mieux que le refflet de votre miroir.

Humanité déconcertante d'une volonté sacrifiée sur le papier,
Et où l'action semble être peu votre point fort.
Mais ne vous cachez pas derrière le pupitre tout bleuté,
D'une encre indélibile mais où les mots pesés servent encore.

Vous détenez parfois des biens qui ne sont pas les vôtres,
Et vous en jouez si bien, mais avec trop de mal adresse.
Ne laissez pas tomber votre jouet avant qu'il ne blesse,
Celui à qui est destiné s'est mieux s'en servir qu'à d'autres !