
Affiches placardées aux multiples dimensions démesurées,
Magazines aux pages glacées dans les kiosques pour affamées.
Affiches défilantes aux multiples lumières lumineuses,
Poussant comme du lierre dans toutes les villes tapageuses.
Paysages audiophoniques et visuels où la pub se faufile,
Tel un virus mortel pour abdiquer les consciences.
Nous ne pensons qu'en marionnettes mais qui tire les fils,
De nos cerveaux manipulés en état légitime de souffrance.
Publicités envahissantes sur tous les écrans virtuels,
Où une vidéo ne puisse se voir sans qu'une pub ne s'affiche.
Virus sournois manipulés par des sorciers mortels,
Qui jouent du bout des doigts mais qui des autres ils trichent.
Et l'argent coule à flot comme des fontaines de nos villages,
Pour assurer l'information du produit qui est à vendre.
C'est une forme plus que préliminaire d'esclavage,
Et nous sommes enchainés sans pouvoir nous rendre.
Une émission coupée à maintes reprises par des spots publicitaires,
A n'en pas douter; oui, c'est de la manipulation mentale.
Rappeler à l'ordre en permanence dans un esprit sectaire,
Pour insinuer à consommer à tout pris est vraiment asocial.
Nous gobons ce qu'on nous donnes comme des mouches à merde,
Devant cet écran, où notre âme a comme été vampirisée.
Réveillons-nous de ce sommeil hypnotique qui à travers,
Une demie conscience, risque un jour d'être complètement atrofiée.
Nous ne nous rendons plus compte de la prison de ce système,
Nous jouons tels des enfants sans se soucier du lendemain.
Et notre vie passant nous saurons de plus en plus blêmes,
Nos cheveux deviendront blancs, nous aurons ratés notre destin.


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