Les costumes d'apparats d'une ancienne époque,
Jette le trouble comme une étoffe sur mon visage.
Ai-je changé ma coiffe ou bien ai-je changé ma toque,
Pour me retrouver en un temps comme au moyen-âge.

Les hommes sont les mêmes avec de belles robes noires,
Des uns appartiennent à cet immense palais de justice,
Et d'autres appartiennent à cette immense église,
Et leurs idées ont guère changées de trottoirs.

Le juge délibère, condamne et libère le mécréant,
Pour quelques remises de peine pour bon comportement.
Mais le récidiviste n'a que faire d'une justice rétrograde,
Il profite des failles d'un système corrompu et malade.

Mais la justice frôle de près à l'argent propre ou sale,
Et brûle des doigts ceux qui espèrent des dessous respectables.
La robe noire est certes assez ample pour prendre la male,
Pour s'offrir un luxe d'un métier très, très honorable.

Mais tous ne fraudent pas de cette manière fort heureusement,
Il est des honnêtes gens qui par leur métier les passionnent.
La justice a aussi quelques enchantements,
Mais fort peu écoute les corbeaux qui étonnent.

Celui ou celle qui sollicite la justice veut obtenir son droit,
Qui lui a été ôté par un voyou, par une malhonnête personne.
Il n'a que de désir d'obtenir justice et c'est son droit,
Que d'aveugler ce citoyen et masquer un fait qui empoisonne.