
Quel grand
fléau des
temps civilisés et modernes,
Bouscule ma
vie jusqu’au
plus profond de mon âme.
Quel
adjectif le plus abjecte en ce
qui me concerne,
Que
représente
l’égoïsme, redoutable et infâme.
Il ne peut
que paralyser toutes les
civilisations,
Les
conduits dans le bas fond
des entrailles de
l’enfer.
Il
mène à
l’indifférence et il abolit la raison,
Et conduit
l’être humain sans filet sous la terre.
L’indifférence
est une sorte de mort dans l’âme,
Et
l’égo est
une ombre fantomatique dans l’existence.
Les bras
baissés alors
que des mains charitables réclament,
Pleurent le
geste humble qui se
vautre dans la non
abondance.
Cruelle
société d’un orgueil
démesuré qui vient d’en
haut,
Loi
monétaire
impitoyable mondialisée et qui manipule,
Tous les
êtres
à se retrancher derrière son guichet
rétro,
Et propulse
la
générosité salvatrice que
l’on trouve ridicule.
Ne pleure
pas de tes gros yeux de
crocodiles, toi
l’enfant,
Et toi le
vieillard, dont tes
larmes sont déjà asséchées.
Un jour
viendra où le
secours aura enfin du talent,
Dans le
royaume des
idées par de simples âmes
éveillées.


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