La télé vous passionne tant ?
Alors tuez, violez, assassinez,
Vous deviendrez quelqu'un d'important,
Et votre vie sera probablement médiatisée.

Mais la télé a pété un câble,
Pour permettre ce qui est indigeste.
L'on ne peut regarder ce qui est détestable,
Et voyez cette souffrance qui reste.

Les victimes demandent justice,
Par leurs voyous dans les médias.
Des personnes aigris à l'amour factice,
Ces victimes là, elles n'en veulent pas.

Mais il faut raconter à tout va,
Comment les bourreaux ont commis leurs actions,
Mais oui ils ont leur noms dans les médias,
Et oui, la télé nous prends pour des cons.

Commettre une action plus que positive,
Elle reste sous un silence profond.
Le mal agit et la télé est respective,
Face à la nouvelle et grave situation.

Une personne qui a ôté la vie,
Et qui a brisé toute une famille,
Ne peut voir son nom au néon rougi,
Alors que des pleurs raisonnent à la nuit qui brille.

Un incarcéré vient de payer sa lourde dette,
Et se repent en écrivant un magnifique ouvrage.
Les écrits philosophiques d'un grand poète,
N'auront pas son estime et sera en marge.

L'incarcéré a plus de chance de réussir,
Que le poète qui lui est dans l'ombre.
Donnez à qui mieux, mieux de l'avenir,
Mais la poésie est mieux que le côté sombre.