
Les gros sabots des paysans ne pourraient,
Fouler
le sol de la grande République.
Le
parquet trop luisant serait tout encrotté,
D’une
boue labourée mais beaucoup trop rustique.
La
République a gardée une haute fraîche
bourgeoisie,
Quel
beau monde encore présent d’un temps
moyenâgeux,
Il
y a dans notre pays, des contes, des ducs et des marquis,
Mais
ne prenez pas
l’ombrelle pour vous cacher les yeux.
Madame
haute France se bourgeoisie avec Versailles,
Mais
c’est à l’Elysée que le Roi
travaille et pense.
C’est
pour les affaires du pays qu’il piaffe et
piaille,
Mais
les poules logées à Matignon de Lui se dispensent.
Les
idées d’en haut se débattent au Palais
de Bourbon,
Henri
IV n’est plus, mais sa mémoire hante le palais.
Ne
faites plus de rondes jambes devant la télévision,
Vous
risqueriez de vous faire un peu trop remarqué.
Mon
dieu, quel langage pompeux torture mon esprit,
Les
couleurs Républicaines ont-elles l’ombrage de
l’ombrelle
Pour
entendre des balivernes qui endorment tout le
pays ?
Mais
où donc, est le langage d’une France
réelle ?
Ministres
et députés,
sont-ils les larbins d’un opéra comique ?
Sont-ils
des marionnettes manipulées par de simples
fils ?
Mais
où sont vos belles idées si
généreuses et magiques ?
Si
votre nez s’allonge, je risque de couper votre fil.


|