
Votre morale n’épouse point la conscience
D’aujourd'hui
et se pâlissent vos siècles passés.
Evoluez
de grâce et acceptez que la science,
Enrichisse
votre lanterne trop mal éclairée.
Vos
textes bibliques sont l’empreinte d’une,
Conscience
d’autrefois aujourd'hui désuète.
Vos
si belles religions ne sont plus à la une,
Mais
vous dirigez le monde à la baguette.
N’imposez
plus comme seule dictature,
Votre
vieille morale plus qu’exacerbée.
Votre
folklore est votre musculature,
Mais
vous n’avez hélas pas changé vos
idées.
Le
monde évolue et trouve sa conscience,
Dans
les épreuves et dans la tourmente.
Il
a les réponses dans la manière dont il pense,
Et
raisonne sans que des fantômes le hantent.
Italie,
berceau de l’humanité du catholicisme,
D’une
haute hiérarchie mais d’un Dieu absent.
Qui
peut boire à ta coupe l’ivresse richissime,
Toi
qui es devenu un Etat sans âme puissant.
Ne
rougis-tu pas devant le mirabilisme indécent,
Face
à ta candeur et par ton immense fortune ?
Où est ton unique
devoir d’abstinence et récurent,
Pour ne point
posséder afin de valider ta fortune ?
Crois-tu
qu’un jour je boirai à ta coupe,
Le
sang de Rome par ta religion malade ?
Je
sais, j’ai servi moi aussi cette triste soupe,
Au
cours de mes vies du temps des croisades.
Dis,
enseignes-tu la vie d’outre tombe ?
Dis,
enseignes-tu la pluralité des existences ?
Pourquoi
se fâcher quand l’heure tombe,
Pour
faire taire ce genre de croyances ?
Pourquoi
ce diable toujours dans ta parole,
Abdique
la vérité que tes oreilles n’osent
entendre ?
N’y
a t-il pas suffisamment de jolies paraboles,
Pour
créditer enfin ce qu’il faut entendre ?
Pourquoi
imposer sa loi si l’on oublie d’aimer ?
Pourquoi
faire la guerre sainte si la paix est une alliée ?
Pourquoi
se déchirer quand commence le verbe aimer ?
Pourquoi
cette robe longue qui masque la juste
vérité ?
Quand
Rome se réveillera-t-elle de son amnésie,
Afin
de croître dans le respect et dans la
tolérance ?
Garder
le plus haut représentant d’un Dieu aigris,
N’est-ce
pas là une forme d’une inconscience ?
Quand
cesserez-vous que votre soit disant religion,
Vous
dicte votre conduite et vous manipule ?
Quand
aurez-vous une démocratie qui respecte les
hommes,
Sans que vous tombiez dans l'oublie face au ridicule.
Ne
jouez pas à la guerre froide ou à la guerre
sainte,
Ne
jouez pas à torturer ou même pour vous venger.
Le monde a besoin
d’espoir et non de crainte,
Ni de menaces et encore
moins des masques étriqués.

|