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 medias_ces_marchands_de_peurs

 
Evènements négatifs, guerres ou méfaits en tout genre,
Médias, seriez-vous devenus des marchands de peurs ?
Vos journaux télévisés, n’ont-ils pas un goût amer de cendre,
Où l’espoir et la raison sont troublés quand se fige l’horreur ?
 
Que croyiez-vous porter sur votre large épaule,
Une arme plus que redoutable ou bien une caméra ?
Vous croyiez-vous responsable de part votre rôle,
De diffuser des images où l’horreur jette l’effroi ?
 
Pourquoi un crime a-t-il sur vous tant d’influence ?
A ce que je sache, vous n’êtes cependant pas un criminel ?
Alors pourquoi porter à l’écran celui qui par vengeance,
A tué par une arme un individu; son frère en potentiel ?
 
La haine, serait-elle le moteur qui conduit votre existence ?
Où l’amour conduit-il vos pas, sur l’errance de vous-mêmes ?
Où est l’empreinte de paix, d’espoir et de tolérance,
Si vous bafouez les vraies valeurs sur votre antenne ?
 
Pourquoi un drame destructif mérite-t-il d’être à la une ?
Pourquoi la mort est-elle votre dévouée conseillère ?
Où est l’humeur de votre humour qui chasserait la brume,
Où des images heureuses seraient une aube des croisières ?
 
Pourquoi ramener des images guerrières en gros titres ?
Que croyiez-vous que cela va-t-il vous apporter ?
Le sang versé, vous fait-il vivre comme un vieux pitre ?
Et comme un pantin vous répondez à la ficelle qui est fixée.
 
 
L’information que vous donnée correspond-elle à la majorité ?
Pourquoi aller si loin chercher des images funestes,
Et qui détruisent le moral d’un pays ou d’une société ?
N’est-ce pas là une forme de manipulation qui peste ?
 
Pourquoi risquer votre existence quand pleuvent des balles,
Dans des pays où sévissent la dictature le racisme et la haine ?
Pourquoi chevaucher le temps sur votre doux mal,
Qui conduisent vos pas et où votre visage reste blême ?
 
Pourquoi torturer des personnes enivrantes de positivisme ?
Mais de grâce, écoutez leur liberté, leur joie et leur rire,
Empreinte de leur âme qui chassera votre sectarisme,
Et redonnera à vos lèvres, le merveilleux goût de vivre.
 
Ne portez plus à l’écran ce que la société recherche ailleurs,
Ne montrez plus des images guerrières qui entravent,
La joie des enfants et saccage le tendre bonheur,
Par des séquences courtes mais qui sont assez graves.
 
Votre information, est-elle le reflet de la planète ?
Mesure-t-on le degré d’une démocratie à une dictature ?
Où sont placés les droits civiques qui sont des paramètres,
Pour braver les forces noires de l’ombre obscure ?
 
Pourquoi le fin, le délicat, le subtil n’ont pas votre attention ?
Pourquoi le négatif dissout-il le tendre et le merveilleux ?
Ne voyiez-vous pas que se profile justement à l’horizon,
Un grand ciel bleu d’images dans votre esprit rocailleux ?
 
Ne craignez-vous pas d’enrichir les forces de l’ombre,
Par votre sacrée mais vulgaire rationalisme ?
Quand écouterez-vous la vérité qui dévoilera la pénombre,
Sur l’aube toute nouvelle de votre journalisme ?

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