la_poesie_de_l_ame
mon_reflet_de_l_ame

 27_abstraitement

L’immense regard de l’oubli sur la treille,
Pose le souvenir sur l’aube qui se lève,
Le mensonge au cœur de l’âme se rebelle,
Lève le voile du sommeil de celui qui rêve.
 
Le chant de l’arabesque apporte mon émoi,
Au creux de mon épaule le sourire se fige,
Un peu de sang s’épanche comme une encre noire,
Pour écrire mes vers sur la falaise sans vertige.
 
Le rire de l’écho soulève le brouillard de la brume,
Le sable du désert est un décor à l’envers,
A la gorge se noue comme une sorte d’amertume,
Et ma voix reste muette car les mots sont de travers.
 
Et que dire de l’infâme infortune de ce misérable,
A l’imperméable gris et de sa vilaine grimace ?
Que faire de cet être fait de chair et de sable,
Dont son amour est cousu sous une lourde carapace ?
 
Le siège est éjectable de la valse sans prise,
La mémoire de papier est confuse et mise à la poubelle,
Il ne sera guère facile de transformer les cellules grises,
Car le génie est toujours enfermé dans la bouteille.
 
Déchirer le grand voile de l’obscur et du paraître,
Est une mesure délicate et plus que redoutable,
Le grand sortilège n’appartient qu’au grand maître,
De celui qui est né dans une grande étable.
 
Ne riez pas du moqueur aux yeux de velours,
Ni de son immense chevelure légèrement argentée,
Il chevauche l’arc-en-ciel, tel un troubadour,
Par de belles crinières des chevaux ailés.
 
Le temps es mémorable par des pensées fugitives,
Il est sournois, traître, cruel et tantôt cocasse,
Il inonde son savoir de par son intempestive,
En noyant la vie de sa plus belle et ignoble audace.
bas_de_page_feu_coeur
11_liste_de_mes_poesies