
Le
rire se perd sur sa bouche,
Son
regard fugitif s’élève vers les cieux,
Il
croque une belle pomme sous sa douche,
Et
pour mieux savourer son plaisir, il ferme les yeux.
-
- Il
est tout seul avec sa veine innocence,
- Il
rougit devant sa noble nudité,
- Le
vers de sa plume est remplit d’espérance,
- Car
il chante son âme pour l’humilité.
-
- Son
immense joie est sa grande force,
- Elle
transperce les atmosphères et le cristal,
- Il
est solide comme l’arbre et tendre comme
l’écorce,
- Et
plein de larmes de lumière comme les étoiles.
-
- Son
amitié est plus belle que celle de l’amour,
- Il
ne sa fâche point jamais de haine,
- Il
perd les mensonges des aveugles et des sourds,
- Et
boit l’eau des sources et des fontaines.
-
- Le
chagrin, la tristesse l’ennuient profondément,
- Derrière
la vitre, la pluie ne cesse de tomber,
- Son
clair regard, sombre juste quelques instants,
- Le
temps d’une pause ou d’un instantané.
-
- La
nature est un beau lieu de calme et de plaisance,
- Le
soleil orange et rouge apporte une fine touche,
- Du
ruisseau coule l’eau claire en abondance,
- Et
ses mains portent le liquide à sa bouche.
-
- Le
sourire figé sur ses douces lèvres,
- Esquisse
une fine drôle de moquerie,
- Son
humour est une grimace presque mièvre,
- Qu’un
enfant s’esclaffe devant son étourderie.
-
- Derrière
les hauts buissons, se cache un animal,
- Qui
ne veut point se montrer aux humains,
- Ses
oreilles sont courtes et il est vêtu de poils,
- Qu’il
a reconnu de ses yeux doux et malins.


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