Dis, dans
la foule,
regardes-tu les filles ou bien les garçons ?
Dis, as-tu
sentis ma douce présence parmi tous ces
gens ?
Dès
que je t’aperçois à
l’aube de mon bel horizon,
Mon
cœur chavire et je deviens timide comme un enfant.
Laisse
parler les sentiments qui honorent ton existence,
Laisse
exprimer ce que dictent les mouvements de ton cœur.
Non, ne
joue surtout pas de tes actes par ton imprudence,
Au
racoleur allumé qui renie coûte que
coûte la douleur.
Tu as beau
te mouvoir et montrer ton joli corps moulé,
Tu
interpelles mon désir et attires ma braise ardente.
Mais
n’espère pas que je rougisse sans
l’effort de t’aimer,
Pour venir
à toi pour ne plus être une image
tremblante.
Je sais,
que je subis les rayons magnifiques de ton aura,
Car tu
m’as ensorcelé par ta superbe magie blanche.
Mais ton
cœur s’est déjà
posé ailleurs où je ne suis pas,
Où
les robes sont folles, surtout quand elles se
déhanchent.
Qu’importe
où tes yeux se tournent et
où ils se posent,
C’est
ce que tu as réveillé en
moi-même qui m’interpelle.
La non
réciprocité en amour c’est comme
une prose,
Il faut
que ça rime pour vivre l’amour universel.
Laisse-moi
rêver par ton charme et ta séduction,
Que je
suis tout près de toi où tu es mon
authenticité.
Laisse-moi
croire que tu es ma seule et unique raison,
Où
enfin je peux m’épanouir et enfin
vivre pour exister.
Ton radieux visage est
déjà la
caresse de l’amour,
Comment ne pas se faire
piéger dans ton filet
invisible ?
J’éprouve
le besoin de te dire je t’aime
au grand jour,
Et qu’importe ta
jeunesse, mais t’aimer
n’est point nuisible.
Ta douce provocation est un
charme qui ne
m’épargne point,
Et je subis ce tendre jeu
de séduction, toi le
séducteur.
Tu remplis
d’amour ma vie où l’ombre
n’était que chagrin,
Et le sel aux
lèvres comme la rose, tu bâtis ta
belle demeure.
Ne me souffle pas
à l’oreille un murmure
attendrissant,
Ne crois pas ce que mon
âme ait pu vouloir te dire.
Je sais tes yeux plus doux
que les immenses océans,
Où ton visage
s’y reflète où
le bonheur éclos par ton sourire.
Ne joue pas
impunément à braver les lois
interdites,
Mais cherche en toi la
belle étoile du berger.
Regarde en toi le grand
bonheur où rien ne se
discrédite,
Et vois le sourire du matin
devant ton miroir figé.
Regarde les
manières qui font ton charme de
séducteur,
Regarde ta
démarche nonchalante qui fait ton ravissement.
N’abuse pas de
ton sourire qui arrive
jusqu’à mon cœur,
Car, je subis ton regard
plein de charme et d’innocence.
Je veux vivre la joie, la
simplicité comme garde fou,
Et devenir pour toi, ton
grand frère en guise d’un
ami.
Ne regardons pas les
pièges qui sont derrières
nous,
Mais l’avenir
devant soi où les guirlandes
éclairent nos vies.
Laisse nos
lèvres se rapprocher pour devenir baiser,
Accepte que
l’amour nous étreignes pour ne former
qu’un.
Accepte que le lit
à deux places reçoive nos deux
nudités,
Pour que
l’échange mutuel de tendresse
s’opère enfin.