Crinière
dans le vent,
d’une belle nature sauvage,
L’élégance majestueuse
s’élance dans l’espace grandiose.
Sa grande prestance arbore les cimes et les feuillages,
Et ses sabots frôlent le sol comme des fraîches
roses.
Il est blanc comme l’écume des vagues de
l’océan,
Il est fier comme l’orgueil d’un roi de France,
Il est grand comme le sourire d’un enfant,
Et il aime l’Homme d’une amitié qui
s’élance.
Cheval mon ami, mon maître,
Ton écurie est ta demeure apprivoisée.
Mais la Camargue, te ressemble plus peut-être,
Pour grandir dans cette immense contrée.
Les couleurs de cette belle nature vivante,
Engendrent le bonheur d’une véritable existence.
Sa crinière comme celle d’un fauve tournoyante,
Enivre un paradis où se côtoie
l’effervescence.
Cheval mon ami, Pégase mon beau cheval ailé,
Navigue dans les contrées où les nuages se
côtoient.
Emmène-moi par tes ailes vers des horizons
étoilées,
Où la liberté sans cesse me porte d’un
élan vers toi.
Mais la celle sur son dos, point
d’élégance chevaleresque,
Porte un intrus humanoïde sur sa longue chevauchée.
L’Homme encore se croit comme au temps des chevaliers,
Où il côtoie de drôles histoires un peu
trop romanesques.
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