le_reflet_de_l_ame
mon_reflet_de_l_ame08_chant_nocturne

Sur le quai de la rivière aux pétales d’essence de fleurs,
Des mousses tendres égrainent le temps qui germe.
Pleure les larmes des grenouilles aux multiples senteurs,
Où se réjouit le lézard nocturne frémissant dans l’herbe.
 
Le mâle batracien s’émeut de la nuit fort agréable,
Et donne de la voix au décor qui s’étend dans la nuit,
Par sa mélodie amoureuse d’un concert profitable,
Pour l’entendement par des sons du secret de la vie.
 
Ne mêlons point le sarcasme des tendres prairies,
Que raffolent tant les sources et les rivières.
Ne jetons pas la mousson avant qu’elle soit fleurit,
Dans le jardin secret où se cache des clairières.
 
L’ombre des nuages n’arrose point la verdure,
Il voile le ciel pour abriter l’univers des étoiles.
Mais le chant sacret de la rose du cristal,
Sonde l’eau dissimulée dans la racine de la blessure.
 
Alors, s’épanche les vers du sang rouge meurtris,
Et s’étreint un parfum en guise d’amitié.
Mais la fleur rougit devant l’aube de l’unité,
Et s’éternise le sourire d’un chant rebelle parti.
 
Le feu obscur déchire l’ombre du grenier de papier,
Mais le bois craquelle par les braises ardentes.
Le refuge ne porte plus les cartons des souliers,
Dans la poussière du sable où se fige la lourde charpente.

bas_de_page_feu_coeur
11_liste_de_mes_poesies