La lame
farouche encercle l’ennui,
Pour maîtriser la porte entr’ouverte de
l’avenir.
Le refuge de l’ouverture embrasse le pli,
Qui froisse l’amertume du sommet sans rien dire.
Rien n’égale la justice enfin qui
s’ouvre à lui,
Car le parquet géant porte les pas des souliers.
Des traces roulent sur le chagrin de l’ombre du tapis,
Le remède euphorisant qui soulève la
poussière du palier.
Oh ! Vous voyiez bien que le mur endosse,
Le toit lourd et mort de l’horizon mural.
Mais la prison encadre les barreaux des gosses,
Qui jouent aux yeux tendres dans l’ombre du mal.
Ne pleurez pas le sombre sort qui court sur le gazon,
Car la porte morte n’ouvre pas les yeux ronds.
Mais le regard fugace clos des images sans raison,
Et effleure le bouquet dégarnit du meurtre avec passion.
Le temps figé n’a guère
l’espoir de renaître dans ce monde,
Il clos la vie sur la bouche des passions endormies.
Alors renaît des cendres dans le sablier où creuse
l’onde,
Qui encercle la mémoire déjà
oubliée sur le plafond jauni.
La berceuse que chante la brise des étoiles aux humains,
Apporte l’espérance vagabonde dans le tourbillon
étourdit.
Mais se meurt l’ennui dans l’astre au reflet
certain,
Par la paresse qui éclate au beau milieu de la nuit.