Les rayons
du Soleil,
Illuminent ma mémoire
éthérée.
Surgit alors du grand ciel,
Un oiseau épris d’espace et de liberté.
Par son corps, il offre généreusement sa plume,
A son fidèle protéger pour y verser ses vers.
Alors s’efface le brouillard et la brume,
Pour laisser place à l’écran de verre.
La mémoire ne se mesure point à l’image
de l’aube,
Mais elle se faufile avant que l’esprit ne se
dérobe.
Alors brille l’éclat de diamant lumineux de feu,
Avant que la cendre grise ne se rallume peu à peu.
Mais l’esprit forgé du créateur du haut
céleste,
Ravive la muette flamme et ardente qui se brise,
Sur la paroi vitrée de l’argile modelée
et désuète,
D’un vent chaud caressant sans qu’il amenuise.
Le soulier de satin vêtu d’or,
Bouscule le lourd métal argenté,
Dans l’orifice sournois qui dort,
Sous la passerelle légèrement ondulé.
Le sommeil fugace fuit le rêve,
La lune pâle chasse les marées,
Le dormeur fugitif commence sa trêve,
Vers l’oublie de sa mémoire
étayée.