le_reflet_de_l_ame
mon_reflet_de_l_ame03_la_courbe_ondulee

Le maçon moissonne les maisons,
En sculptant le sable du ciment.
Il façonne par le vent qui creuse le sillon,
La forme désirée qu’il a dans le sang.
 
Ne perdez pas la boule cher Maître,
Du travail qui vous harasse depuis longtemps.
Et qui vous turlupine des cheveux de votre tête,
Au sommet du crâne naît point de sentiments.
 
Oh ! Je sais, le verbe adoucit l’ombre de la lune,
Que l’étoile du jardin n’ombrage nullement.
Et verdit au fil du temps, le secret noir qui ondule,
La courbe manipulée par la pensée du moment.
 
Ne vous arrive-t-il pas de secréter la force obscure,
Qui se jette dans les parois de la grotte oubliée ?
Oublieriez-vous les blés murs chavirant dans les contrées,
Pour escorter la mémoire fatale de l’année de l’azur ?
 
Je vois que vous ne saisissez point l’amertume condamnable,
De la parole muette sous le secret dans la gueule du volcan.
Pourtant, les filets de la mémoire vous sont redoutables,
Alors ne perdez pas le courage qui se loge dans le rang.
 
La lumière escamote l’interrupteur de l’ouvrage,
La laine se faufile au cœur du paradis céleste,
Chassant le courant électrique dans la vue de l’âge,
Et se meurt tragiquement le rideau funeste.

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