Les
souliers élastiques
saboteux,
Inclilent la Terre vers son central.
Le chemin brumeux, étroit et boueux,
Allume la chandelle vers l’étroit horizontal.
La flamme vacille, mais la lumière luit,
Au creux de l’ombre improvisée.
Le parfum subtil sort de son lit,
Vers la flamme blanche que l’esprit a allumé.
Une fine odeur embaume le sourire jusqu’aux lèvres,
Un tableau esquisse un portrait d’un peintre
dénaturé,
Oublié, mais dont jaillit les couleurs qu’il a
créé,
Sur une palette où danse l’orgueil de sa
fièvre.
Ne changez point la mesure ni le rythme,
Car la cadence des couleurs se mouvoient sans cesse,
Au regard farouche présomptueux de celui qui mime,
Le portrait fluorescent que la tendre vie caresse.
Oh ! je sais le fardeau que vous portez sur vos
épaules,
Mais je ne puis me fourvoyer ni endosser votre rôle.
Mais regardez vers l’avant qui je vois se bouscule,
Sur l’estrade prenante, je vois votre sommet bien ridicule.
Le crâne chauve dont la sagesse s’émeut,
Porte le grand manteau de l’ami du moine,
Vers le déclin de l’oublie qui chavire dans le
creux,
De la vague d’une mer déchantée sans
vanne.
