- Le chemin est long,
très long,
- Le chemin est
rocailleux et périlleux.
- Les
éléments se déchaînent sous
mes
pieds,
- Et je tombe
à mille reprises.
-
- La belle rose
cependant est si loin…
- Mais son parfum est
au,
- Sommet de la
montagne.
- Mais ici, les ronces
et les épines sont
cruelles,
- Elles griffent mon
si beau visage,
- Le buisson aux
orties piquantes,
- Dans lequel je suis
hélas tombé,
- Et les coups durs
que la vie m’envoie,
- Martèlent
mon corps et apparaît des
bleus,
- Qui eux son si bien
présents.
-
- Déchiré
de toutes parts,
- Griffonné
comme du brouillon,
- Tordu comme du
chiffon,
- Essoré
comme une serpillière,
- Je ne me reconnais
plus,
- Je ne sais plus qui
je suis,
- Mais
j’avance inexorablement sur la
route,
- Tel un pantin ou une
marionnette,
- Mais le danger est
presque permanent.
-
- Les
embûches viennent du ciel,
- Mais,
c’est sur la terre ferme que je
tombe,
- Alors, je me ramasse
et retombe à
nouveau.
- Le sourire aux
lèvres mais le corps fatigué,
- Eprouvé
et consumé,
- Je renais de mes
propres cendres,
- Et je renais
à nouveau de mes propres
blessures.
- Le parfum de la
rose, saurait-il me
guérir ?
- L’arc-en-ciel,
s’aurait-il embellir mon
âme ?
-
- Plein
d’amertume, mais plein d’espoir,
- Le cœur
gai comme un pinçon,
- Je sillonne ma
route.
-
- Mais si le ciel
s’assombrit à l’horizon,
- Alors, comme le
« p’tit
bonheur »,
- Je ferai un grand
détour,
- Ou bien je me
fermerai les yeux.


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