lcristal_de_poesie
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19_le_vent_emporte
Le vent décoiffe l’orgueil des gens importants et l’emporte,
Le vent chasse la tourmente et la prison de la suffisance,
Le vent emporte l’égo trop omnipotent.
 
Arrivé au terme de son voyage, le vent parle au vieillard,
Le vent caresse le doux visage d’un enfant,
Le vent chante la désolation de l’immense,
Etendue de poussière brune,
Pour que le souffle de vie fleurisse le désert.
 
Le vent caresse les étoiles, pour que pleuve la lumière du ciel,
Le vent emporte la vieillesse, le vent emporte la maladie,
Le vent emporte mes souvenirs, le vent emporte ma mémoire,
Le vent emporte l’oubli et j’en oubli mes idées noires.
Le vent emporte la méchanceté, la jalousie, la violence et le crime,
Le vent emporte la haine, l’orgueil, la prétention et la suffisance.
 
Et le vent parle à l’être humain, dépouillé de ses vieux oripeaux,
Que le vent a emporté dans les tourbillons de l’espace.
Et voilà l’homme dans son devenir mais si léger comme une plume,
Que le vent l’emporte dans ses bras par son souffle,
Pour le souffler aux étoiles lointaines,
Dans le tourbillon d’une nébuleuse galactique.
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