- Le vent
décoiffe l’orgueil des gens
importants et l’emporte,
- Le vent chasse la
tourmente et la prison
de la suffisance,
- Le vent emporte
l’égo trop omnipotent.
-
- Arrivé au
terme de son voyage, le vent
parle au vieillard,
- Le vent caresse le
doux visage d’un
enfant,
- Le vent chante la
désolation de
l’immense,
- Etendue de
poussière brune,
- Pour que le souffle
de vie fleurisse le
désert.
-
- Le vent caresse les
étoiles, pour que
pleuve la lumière du ciel,
- Le vent emporte la
vieillesse, le vent
emporte la maladie,
- Le vent emporte mes
souvenirs, le vent
emporte ma mémoire,
- Le vent emporte
l’oubli et j’en oubli mes
idées noires.
- Le vent emporte la
méchanceté, la
jalousie, la violence et le crime,
- Le vent emporte la
haine, l’orgueil, la
prétention et la suffisance.
-
- Et le vent parle
à l’être humain,
dépouillé de ses vieux oripeaux,
- Que le vent a
emporté dans les
tourbillons de l’espace.
- Et voilà
l’homme dans son devenir mais si
léger comme une plume,
- Que le vent
l’emporte dans ses bras par
son souffle,
- Pour le souffler aux
étoiles lointaines,
- Dans le tourbillon
d’une nébuleuse
galactique.


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