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13_la_gueule_du_diable

Sa gueule immense aux lèvres escarpées,
Au haut cône géant, il surplombe la vallée.
Tout près des nuages, il aime bavarder,
Par des fumerolles blanchâtres et innocentes.
Il se repose de ses grandes colères troublantes,
Le volcan fume, une liberté apaisante.
 
Mais des nuages sombres couvrent la vallée,
Sortant de sa gueule de diable pour vomir tous ses gaz,
Et des roches incandescentes qui laissent des traces.

Des coulées de lave sortent de ses grosses lèvres,
Et dévalent la pente de son cône à un coup d’éclair,
Ensevelissant tout sur son passage,
Et par des secousses qui font rages.

Sa colère est grande et terrible,
Par ses explosions de roches et de cendres, il cible,
Le grand ciel immense et l’illumine de par son feu,
Son sang phosphorescent, son sang fluidique et visqueux.
 
Des jours et des nuits passent où le volcan crache son feu,
Comme un feu d’artifice, il embrase le ciel étoilé,
Et c’est la grande fête, comme un quatorze juillet.
 
Puis cesse enfin la soirée où le volcan se calme un peu,
Il se reposera pendant une année, un siècle ou un millénaire,
Puis rejaillira à nouveau, « le feu brûlant de la Terre ».