![]() ![]() Sa gueule immense
aux lèvres escarpées,
Au
haut cône géant, il surplombe la
vallée.Tout près des nuages, il aime bavarder, Par des fumerolles blanchâtres et innocentes. Il se repose de ses grandes colères troublantes, Le volcan fume, une liberté apaisante.
Mais
des nuages
sombres couvrent la vallée,
Sortant de sa gueule
de diable pour vomir tous ses gaz,
Et des roches
incandescentes qui laissent des traces.
Des
coulées de lave sortent de ses grosses lèvres,
Et dévalent la pente de son cône à un coup d’éclair, Ensevelissant tout sur son passage, Et par des secousses qui font rages. Par ses explosions de roches et de cendres, il cible, Le grand ciel immense et l’illumine de par son feu, Son sang phosphorescent, son sang fluidique et visqueux. Des jours et des nuits passent où le volcan crache son feu, Comme un feu d’artifice, il embrase le ciel étoilé, Et c’est la grande fête, comme un quatorze juillet. Puis cesse enfin la soirée où le volcan se calme un peu, Il se reposera pendant une année, un siècle ou un millénaire, Puis rejaillira à nouveau, « le feu brûlant de la Terre ». |