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09_l_automne
Fleurs d’automne,
Que vous arrivent-ils ?
Vos parfums n’émettent plus,
Vos senteurs si délicates et si subtiles,
Ne font plus frissonner mes narines,
Et n’enivrent plus mon âme.
Vos pétales pâlissent,
Et vos couleurs si belles d’antan,
Frissonnent au soleil,
Qui lui, las de chauffer,
Se retire tout doucement,
De la Terre.
 
Et vous, arbres centenaires,
Que se passe-t-il ?
Vos feuilles jaunes dorées,
Feuilles mortes fanées,
Feuilles flottantes,
Feuilles tombantes,
Sur les pavés,
D’un printemps fané.
 
Ciel nuageux aux couleurs fades,
Le jour se retire peu à peu,
Et la nuit assombrit le jour disparu.
Le raisin remplit dans les comportes,
Cueillit par des vendangeurs travailleurs,
Ou bien mangé à toute hâte,
Par l’éternel solitaire promeneur.
 
L’oiseau sur la branche s’est tu,
Il sait que la saison morte est toute proche,
Et que le froid intense ne pardonne pas.
La brume, le brouillard, le gel, la neige et la glace,
 
Seront ces ennemis, oh petit oiseau.

L’eau des ruisseaux, des rivières et desmers,
Se sont beaucoup rafraîchit,
Les bateaux rentrent plus tôt sur les quais,
Et les écoles sont déjà remplies d’écoliers.
 
Déjà, dans les bois,
On ramasse les belles châtaignes,
Tombées à terre et,
Dans quelques jours,
On fêtera la fête de tous les Saints,
Et celle de nos si chers disparus.
 
Et le vent de novembre,
Si cher à Emile Verhaeren,
Soufflera dans toutes les campagnes,
Balaiera les feuilles mortes fanées,
Et les emportera au-delà des plaines,
Et l’écho le transmettra à la montagne.
 
L’hiver sera donc là, sec, rude et froid.
Et le vent encore chaud d’automne,
Soufflera comme une brise dans mon âme,
Et réchauffera tout mon corps,
Jusqu’au prochain printemps.
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