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08_souviens_toi

Souviens-toi de ton enfance, 
riche en émotions, en sensations, 
en joies, en peines et en amours.
Souviens-toi de ton père, de ta mère,
De ta famille et de tes amis.
Souviens-toi de tes grosses larmes,
Lorsque tu étais petit enfant,
Pour un simple jouet cassé.
Souviens-toi de la première caresse,
Et de ton premier baiser,
Lorsque tu étais amoureux.
 
Souviens-toi qu’en ce bas monde,
Le bien et le mal se côtoient,
Souviens-toi du mal reçu,
Mais aussi donné.
 
Souviens-toi de la nature,
Des arbres, des fleurs, des parfums,
Et tout ce qui embellit ton âme.
Souviens-toi de ton premier poème,
Pour ton premier amour.
Souviens-toi aussi,
De ton premier chagrin d’amour,
Et de ces flots de larmes,
Tant versées et qui en ont fait un cœur meurtri.
 
Souviens-toi de ta première escapade,
Où tu fuyais à toutes jambes dans la nature,
Quand les cours sont plus faciles,
Sans école et sans instituteur,
Mais que la liberté enrichit l’âme.
Souviens-toi de ta petite cabane,
Au fin fond d’un ravin,
Pas très loin d’une colline.
Souviens-toi de tes éclats de rire,
Lorsque tu étais encore enfant, 

Mais aussi de tes premières colères.
Souviens-toi de tes animaux,
Quand lorsque tu étais un jeune mouflet,
Vous jouiez ensemble dans cette,
Merveilleuse campagne où les griffes,
De l’animal sont les empreintes de l’amitié.
 
Souviens-toi de l’accident mortel,
Qui a arraché la vie d’un te tes proches,
Et qui se retrouve au paradis du ciel.
 
Souviens-toi de la pluie,
Qui a caressé ton doux visage,
Les premières neiges qui ont bercé,
Tes tendres doux hivers.
Souviens-toi, quand chaque année,
Tu mettais tes petits souliers,
Près de la petite cheminée et que,
Le gentil père Noël t’apportait,
Des jolis cadeaux sous le merveilleux sapin,
Par le biais d’une cheminée noire de charbon.
 
Souviens-toi de ces longs hivers,
Passés à la maison et à l’école,
Derrière les froids carreaux et mélancolique,
A regarder un ciel triste et gris,
Quand le soleil était absent,
Du cœur et de l’âme.
 
Souviens-toi de ces beaux printemps,
Quand les arbres bourgeonnent,
Quand les merveilleux oiseaux,
Chantent dans ces espaces infinis,
Où tu courrais gaiement en culottes courtes,
Pour les attraper, mais il te manquait,
L’essentiel, les ailes à ton dos.
 
Souviens-toi de ces personnes âgées,
Qui sur leurs genoux t’ont tant porté,
T’ont tant aimé et tant protégé.
 
Souviens-toi, des beaux jours d’été,
Où en maillot de bain,
Tu étais sur la plage,
A courir après le ballon,
Et à faire des ronds dans l’eau.
Souviens-toi aussi, des balades,
Près des ruisseaux et de ces fruits mûrs,
Cueillis sur les branches d’arbres,
Et mangé à toute hâte.
Souviens-toi de ces belles journées,
Du mois d’octobre où toutes les feuilles,
Jaunes des arbres tombées à terre,
Mortes pour avoir peu vécues,
Et qui décorent les pavés,
Par des couleurs tristes et fanées,
Et ces arbres dénudés,
Ont perdu le charme d’antan.
 
Souviens-toi également,
De ce vent de novembre,
Qui déracine certains arbres,
Qui fait claquer les volets,
Qui emporte tout sur son passage,
Qui met en colère la mer,
Et qui hurle comme les loups.
Souviens-toi de ces pluies torrentielles,
Qui fait grossir les rivières, les ruisseaux et les fleuves,
Qui inondent tout sur leur passage,
Les vignes, les champs, les villages,
Les maisons, les fermes et les prairies.
Et le pauvre paysan, pleurera sa culture anéantie.
 
Souviens-toi, de Celui qui a apporté,
L’amour en ce bas monde,
Et qui l’a offert à son prochain.
 
Souviens-toi, de ces nuits nocturnes,
Où l’imaginaire prend vie,
Dans ton esprit pour s’évader,
Quelques petites heures.
Mais le petit matin, le réel évanouira,
Peu à peu le souvenir de tendres et beaux rêves.
 
Souviens-toi, donne parce que tu as reçu,
Aime, parce que l’on t’a aimé,
Offre toi aussi à ton tour,

Tout ce que la vie t’a permis de recevoir tans ta vie.
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