
A toi qui demandes
ce que tu fais ici
bas,
A
toi qui te poses des questions d’où ta
provenance ?
A
toi qui ne comprend pas la corruption
des hommes,
A
toi qui manques l’espoir nécessaire
dans ta vie,
A
toi qui malgré tout, cherche à aimer un
tout petit peu,
A
toi qui reste encore aveugle par tes
larmes ;
Alors,
lis ce qui suit transmis par mon
âme.
Regarde les vagues de la mer,
Regarde les arbres et ceux qui sont en fleur,
Apprends à aimer et à sourire.
Regarde les champs remplis de fleurs,
Apprends à discerner les couleurs de la vie,
Mais ne regarde pas le noir de ta vie,
Ne l’aime pas, car, il n’est pas couleur,
Il est ténèbre. Apprends à
t’élever dans le vrai,
Sois authentique en aimant le beau.
Regarde les larmes d’une jeune fille,
Discerne le mal de ses larmes salées,
Apprends à aimer et à consoler par ta gentillesse,
Offre-lui un doux baiser, une simple caresse,
Et sache pleurer à l’intérieur de
toi-même,
Ne souffre pas, sois fort.
Et si tu ne comprends pas un acte ou un fait,
D’autrui, surtout ne juge point et ne condamne jamais,
Mais prie, avec tout ton cœur et avec toute ton âme,
Et aime avec toute la force de ton cœur.
Le ciel est toujours bleu,
Et si les nuages obstruent cette même couleur,
Elève-toi au-dessus d’eux et tu constateras,
Que le bleu du ciel est toujours le même,
Depuis des millions et des millions d’années,
Et que le soleil
éclaire toujours la même planète.
Regarde
l’oiseau qui prend son envol,
Ecoute le chant sacré des rivières,
Apprends à aimer les forêts du monde,
Sors de ton petit moi et de ta petite misère,
Tu n’es pas seul, et vois comme le monde souffre.
Console-le de tes petites mains,
Et si tu le peux, apprivoise-le comme un ami.
Aime les hommes, car ce sont tes frères,
Et s’ils te font du mal, souffre en silence,
Ne te plains pas, ne gémis pas, ne pleure pas,
Mais aime et chante à l’unisson.
Regarde les races différentes de l’homme,
Apprends à aimer la diversité de la vie,
Qui est dans toute la création divine,
Dont tu fais parti toi aussi.
Regarde les planètes, admire les étoiles,
Ecoute le grand silence de l’espace,
Tu entendras peut-être la parole du Divin,
Car elle est source de vie et source de joie.
Ecoute battre le
cœur de la Terre,
Ce sont les volcans en éruption,
Apprends à les aimer et regarde,
Couler le sang de feu brûlant de la Terre,
Mère de toutes vies de ce monde et aime son Père.
Apprends à jouer de la musique,
Apprends à jouer de la harpe céleste,
Aime là, car c’est la musique fête pour
l’âme.
Oh ! Berceuse de l’humanité pour adoucir
les maux
De la Terre, les maux de leur vie.
Mais l’Homme est orgueilleux et sourd,
Car il entend le bruit, la violence et la haine,
Et s’enferme dans les ténèbres de son
désespoir.
Oh ! Apprends à le sauver,
Tends-lui ta main
pleine d’amour et de
générosité,
Offre-lui
l’hymne à la joie,
Et pleure doucement à ses côtés
s’il est triste,
Et suis ton chemin le cœur gai et l’âme
joyeuse.
Soigne l’oiseau blessé près du ruisseau,
Tu sais, l’oiseau bleu, celui de ton enfance !
Sauve le de sa souffrance, réapprivoise-le.
Aime la liberté et chante sa louange,
Pour tous ceux qui en sont privés.
Regarde les batailles ou l’Homme s’entre-tue,
Où le sang se verse chaque jour,
A cause de son égoïsme et de son orgueil.
N’imite pas ses hommes, fuis-les si tu peux,
Baisse la tête et lève-là pour regarder,
L’oiseau noir et l’oiseau blanc.
Qui volent tous deux dans le ciel immense,
Et regarde, le racisme chez eux en ait dépourvu,
Admire cet envol de toute beauté et de toute
pureté.
Vis dans le bon, dans le beau et dans le vrai,
Sois toujours optimiste et positif.
Regarde les loups dans la montagne,
Comme ils sont beaux et bien nombreux.
Vois la tendresse que tu peux partager avec eux,
Mais n’écoute surtout pas les
médisances d’antan,
Que le loup tue l’homme et les enfants.
N’écoute pas ses chimères,
n’écoute pas ses ragots,
Et aime aussi les loups blancs de l’Antarctique,
Pour leur beauté, et leur pureté.
Aime mon frère, ces créatures du Divin,
Et comme elles sont belles.
Vois l’ampleur de l’amour que tu
possèdes,
Elle est une richesse que tu ne dois pas garder pour toi,
Elle est un grand trésor enfoui au fond de
toi-même,
Que tu dois absolument répandre autour de toi.
Apprends à vivre et à aimer comme il se doit,
Apprends toutes les leçons philosophiques,
Et harmoniques que la vie t’enseigne.
Sois le sage parmi tous les sages et aime leur sagesse.
Apprends à chérir la moindre parcelle de vie,
De toutes les créatures vivantes de ce monde.
Regarde cet enfant, qui pleure doucement,
Sur la marche d’escalier, devant sa maison.
C’est peut-être toi, que je suis en train de
consoler ?
Ne reconnais-tu pas tes propres larmes ?
Oh ! Mais que mon âme est exigeante
auprès de toi,
Mais si douce cependant, pour humblement t’aimer.
Va mon frère, va mon enfant et je sais que tu m’as
compris,
Que tu as bu toutes mes paroles,
Jusqu’à sa dernière goutte.
Que tu as vu mes yeux inondés de larmes,
Et même vu mon sang rouge, une coulée de mon
cœur.
A présent, nous serons deux à nous concilier,
Des maux de nos semblables et de leur apporter,
L’espoir dans leurs écueils de leur cœur.
Et
nous chasserons définitivement,
Les
brumes épaisses de leur égo,
Qui voilent leur
esprit.