cristal_de_poesie
golden_frame
03_ho_neige_eternelle

Oh ! Ciel blanc immense et magnifique,
Tu laisses place à tes tendres doux nuages blancs,
Remplis de toute l’eau de la terre nécessaire,
Pour sa métamorphose en doux flocons de neige blanche.
 
Oh ! Ciel doux sans étoiles,
Tu laisses tomber sur la Terre endormie,
Une douce pluie de flocons de neige cristalline, sans bruit.
Et dame nature accepte ce doux changement,
Par un géant tapi floconneux qui lui sied à merveille.
 
Oh ! Silence de la nuit immense,
D’où tombe la neige, ne serait-ce pas le périsprit du ciel ?
Et toi, tout petit flocon de neige aux milliers de cristaux,
Si doux, si calme et si léger,
Tu descends lentement du ciel pour te poser,
Sur une colline, sur une branche,
Ou sur un magnifique pétale d’une rose.
Et tes cent milliers de frères, font de même que toi.
Ils flottent doucement entre ciel et Terre,
Afin de former la parure blanche de notre Terre,
Et nous, nous nous émerveillons devant ce doux éther.
 
Oh ! Neige éternelle,
Oh ! Terre éternelle,
Tous les arbres de la forêt,
Ont la parure blanche d’hiver,
Et du haut de leurs cimes,
Tous les grands sapins majestueux,
Epousent ce grand ciel et s’enroulent pelle mêle,
Avec les flocons de neige,
En guise d’une grande écharpe de guirlande,
Qui les habillent merveilleusement.
 
Oh ! Paix éternelle,
Les grands oiseaux blancs volent dans le ciel immense,
Et caressent les lourdes branches d’arbre en arbre,
Et donnent vie à ce silence sans bruit,
Comme une perle de rosée qui réveille l’esprit de l’Homme.
 
Des cheminées au loin, fument de toits en toits,
Sauf sur le beau clocher pointu de l’église.
Les gens ont chauds dans leur demeure en bois,
Et le vent glacial, souffle sans lâcher prise.
 
Et de saison en saison,
On verra fleurir et s’épanouir notre dame nature,
On connaîtra ce soleil brûlant et les grandes chaleurs,
On verra faner toutes les feuilles des arbres,
Ainsi que les plus belles fleurs de la Terre.
Et à nouveau, dame nature se reparera,
De sa plus belle fourrure blanche.
 
Et nous, nous dormirons ensemble dans son lit douillet,
Jusqu’au prochain printemps,
Jusqu’à ce que la grande couverture blanche,
Se soit transformée en une belle eau limpide,
Et toute pure comme le cristal.

bas_de_page_grille
11_liste_de_mes_poesies