Un
doux visage aux
traits raffinés,
Une peinture aux couleurs chatoyantes,
Un bouquet de fleurs aux parfums enivrants,
Et une belle phrase pour une tendre pensée.
La beauté
est dans toutes ses formes,
Elle est une affinité ors normes,
Sans préjugé, mais d’une grande valeur
toute estimée.
Elle est l’amie de tous les esprits,
Qui, s’ils le désirent, s’approprient de
sa belle amitié,
Car elle enrichit toute forme de vie à l’infini.
Par amour et la vision de sa beauté,
Elle nous transporte bien au-delà des rivages,
Au-delà des océans et des mers lointaines,
Et au-delà des grandes montagnes sacrées.
On l’aime par pudeur et par exigence,
Mais sans se fâcher avec elle.
Elle fait partie de nous depuis les portes de l’enfance,
Et nous grandissons tous avec elle.
Cela commence tout d’abord par le regard du miroir,
Et si par malheur nous y trouvons son contraire, la laideur,
Alors, la beauté est triste de son pouvoir.
Mais si l’Homme s’entête dans son malheur
de miroir,
La beauté alors s’en ira par d’autres
chemins,
Comme un p’tit bonheur,
Qui s’en ira loin de son cœur.
La beauté est fragile, mais parfaite et sans fin.
Malgré tout, elle traînera comme une vagabonde,
Triste et mélancolique d’être
chassée par la laideur.
Elle fera le grand tour du monde,
Et fera de ci et de là connaissance avec quelques amies.
Jusqu’au jour, où l’Homme finira par
s’aimer.
Et un beau matin de printemps, il trouvera,
Des petites lumières sur son visage enfin
éveillé.
Mais oui, la beauté s’est enfin
incarnée à nouveau,
En cet homme où la joie s’est retrouvée.
La beauté alors retrouve ses joies d’antan,
Et ne peut que rendre un visage bon, généreux et
gentil,
D’un homme à la beauté
intérieure et féconde.
Il baissera enfin les masques pour sa nouvelle vie,
Il vivra parfaitement en harmonie,
Puis s’ouvrira et sourira à la beauté,
Comme on sourit à une amie,
Pour mieux s’épanouir et mieux
s’accepter, tel qui l’est.
La beauté
est comme la vie,
Par sa grande diversité et sa grande loyauté.
Elles sont toutes deux de gentilles et fidèles amies,
Et ne peuvent jamais se séparer.
Un
visage doux et
fin aux yeux bleus,
Une
plage déserte et d’un bleu ciel radieux,
Une
forêt immense dans un monde perdu,
Et
un fleuve tranquille qui berce ma venue.
Telle
est la beauté comme je là conçois,
Reine
dans mon bel esprit,
Elle
flâne seule dans mon émoi,
Et
mes larmes véhiculent les joies de sa vie.